L’histoire au bout de la rue. Le passé dans l’espace public bruxellois
Abstract
Depuis l’indépendance de la Belgique, les autorités
locales ont eu à cœur d’utiliser l’odonymie comme
support de politiques mémorielles et identitaires. Si
ce mouvement a d’abord porté sur les valeurs et les
héros du jeune État, la colonisation et les deux guerres
mondiales ont à leur tour largement investi l’espace
public. Cette présence ne peut s’analyser strictement
par une approche top-down. Des acteurs de la société
civile y ont également contribué. Aujourd’hui, les
débats sont marqués par de nouvelles demandes
sociales telles la féminisation ou la décolonisation
de l’espace public. Quels seront leur réception et
leur impact ?